mardi 13 octobre 2009

Solivage fini

Deuxième chantier fini de l'été : le solivage de la grange. Il y a deux planchers à installer dans la grange : l'un est au-dessus du séjour (45 m2) et se trouve à plus de trois mètres du sol et l'autre au dessus de la partie bureau / salle de bain / cellier. Principale différence ente les deux : le premier est pour un plancher massif retourné (apparent d'en dessous), donc les solives sont visibles, tandis que le deuxième sera recouvert d'un OSB4.
Le charpentier et l'architecte des castors ont calculé un plancher à base de solives en 80x200 de section. Reste à nous de faire les empochements dans les murs puisqu'on ne voulait pas aller pour une solution avec muralière + sabot métalliques (disgracieux si visible).


Restait donc à trouver un bon échafaudage. Le moins cher était d'en acheter un : 800 Euros pour un échafaudage de 3m de long, 4m de haut , 80 cm de large + béquilles + plus pieds réglables. On nous en louait un pour le même prix mais au mois. Une fois échafaudage installé, restait plus qu'à tracer sur les murs.


Ensuite le plus dur: percements des empochements. Pour faire des empochements propres et nets, la technique est de d'abord couper les moellons à la disqueuse avec un disque diamant de 230mm. Ça aide à couper les premiers 7cm (coupe utile avec un disque de 23). On continue ensuite au burineur léger. Un de 3kg avec un burin bien affuté suffira dans notre cas (un burineur trop gros ne ferai qu'exploser les moellons, c'est pas ce qu'on veut).



Bien fait, un empochement ressemble à ça:





Une fois tous les empochements finis, les charpentiers ont put revenir pour poser les solives. Pour les relier sur l'entrait de ferme, ils ont utilisé des fixations invisibles. Une partie mâle à poser sur l'entrait (une encoche de 16mm à faire sur celui-ci) et une partie femelle sur la face de la solive. Le tout s'enclique ensuite sans rien laisser voir. Un poteau a aussi été posé pour supporter l'entrait, sans quoi celui-ci aurait eu de la flèche avec le poids du parquet massif à poser + charges courantes.


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lundi 12 octobre 2009

Bardage meleze


On n'est pas resté inactif cet été. Entre autre, on a fini la dépose de l'ancien fronton de la cuisine et la pose du nouveau portique et de son bardage. L'ancien portique était fait d'un assemblage de 3 poutres en chêne d'une portée de 5,5m, appuyé d'une part dans le mur de la grange et de l'autre coté dans le mur de refend de la cuisine. Il avait pas mal souffert , la où était une fenêtre meunière, les poutres étaient bien pourries.

Premier boulot: enlever le vieux bardage en sapin. Simple sur une partie, ensuite plus compliqué : il avait l'air de tenir ce qui faisait lieu de pane sablière. On en laisse le soin aux charpentiers qui vont mettre en place le nouveau portique. Pendant ce temps, c'est la recherche du nouveau bardage qui commence; On était d'abord parti sur l'idée d'une essence type châtaigner. C'est réputé pour ne pas pourrir et supporter les variations de température; Obligé car le fronton est orienté sud, donc pluvieux en hiver, automne, mais ensoleillé en été. Malheureusement on n'en a pas trouvé près de chez nous. Parc contre il y avait un bardage en mélèze (avec rainures et languettes + un coté qui s'encastre dans l'autre) en 20mm chez un fournisseur en bois, à prix plus que bien. On est parti là-dessus. Un peu peur que ça ressemble à un chalet des hautes alpes, mais on a été assuré que ça allait devenir plus sombre et virer vers les teintes argentées avec le temps.


Enfin la découpe des lames de mélèze a été déléguée à la génération anciennes. La seule qui avait la patience de faire des arrondis parfaits en bas des lames. Pour rappeler l'aspect précèdent, on a refait le décroché dans la hauteur des lames.

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